Rennes visite de l'Hôtel de Ville
en ces journées européennes du patrimoine / Septembre 2017
en commençant la visite par l'aile sud qui possède un magnifique vestibule en forme de portique à colonnes en marbre rose
puis..
l'escalier d'honneur nous mène au 1 er étage où l'on découvre :
le Grand Salon
Un décor à la mesure d'une capitale régionale
a bénéficié au XVIII siècle de boiseries anciennes faites de pilastres cannelés et d'un décor provisoire exécuté lors des fêts.
Son décor actuel date de 1912 et reprend, outre l'hermine symbolisant la Bretagne, vingt noms de ceux qui ont contribué à sa renommée à travers les ages ainsi que les emblèmes des villes qui la caractérisent, traduisant par ce décor sa fonction de capitale régionale. les peintures en trumeaux portent la signature de JOBBE- DUVAL.
C'est en décembre 1788 que les députés du Tiers aux Etats de Bretagne , réunis dans la chambre des délibérations , réclamèrent une représentation plus importante et une égalité fiscale pour la province.
De nos jours elle répond aux fonctions de salle des mariages , de réceptions et du Conseil Municipal.
Le Petit salon
Il est orné de boiseries anciennes .Deux portraits y figurent .Rallier du Baty maire de Rennes ( 1696 /1733 ) lors de la construction de l'édifice et LEPERDIT qui administra la ville de décembre 1793 à octobre 1794.
La Chapelle
Entre la " Maison de ville " au sud et le Présidial du Nord.
La Chapelle aujourd'hui transformée en salon, fut aménagée en 1764 à l'intérieur de la tour centrale. Elle est rythmées par des arcades aveugles avec en clefs deux têtes d'angelot dans les nuages , en référence à la chapelle royale de Versailles et par une verrière à l'ouest à bordure florale et feuillagée.
Au XVIII siècle , " ce lieu de rencontre pacifique par destination " selon Bergot , accueillait un autel, orné de l'agneau mystique en bois doré, adossé à un vitrail de même époque. La voute en coupole et calcaire était autrefois peinte en bleu.
la visite se termine par l'aile Nord du bâtiment..
celle-ci accueille la plupart des services municipaux avec un accueil et le Panthéon
Le Panthéon rennais est un lieu original en France hormis le grand éponyme parisien et national.. Il s'agit d'une salle donnant dans le péristyle nord de l'hôtel de ville de Rennes consacrée à la mémoire des Rennais morts pour la France. Les murs de la salle sont couverts de plaques de marbre portant gravés les noms des Rennais morts pour la France et surmontées d'une frise de 26 mètres de longueur sur 1,60 mètre de hauteur, oeuvre du Rennais Camille Godet, représentant divers types de soldats français et alliés, parmi lesquels ceux du 41e régiment d'infanterie basé à Rennes.
et pour finir..l'Accueil..ou l'on peut découvrir de magnifiques peintures
de ROGER Louis de 1923
Si vous avez l'occasion, ne manquez pas de visiter l’Hôtel de Ville de Rennes
L’ensemble du monument a été inscrit par arrêté du 13 septembre 1940, puis deux arrêtés de classement ont été pris le 12 mars 1962 et le 23 août 1963
- Infos prises sur place et sur Wikipédia -
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il ne s'agit pas du même tulipier..mais je vous montre ses fleurs..
il est dans un très bel état de conservation..
Il semble que l'époque de construction soit semblable au temple de la " Coëfferie".
A la découverte de ces lieux..je suis tombée en amour.. c'est magnifique.
de dos..la végétation tente de le recouvrir.
.
Le succès que connu l'Ordre des Templiers au 12ème siècle céda la place au cours du 13ème siècle à une certaine impopularité en raisons de plusieurs facteurs:
Aux alentours de 1305, des rumeurs commencèrent à accuser l'Ordre de pratiques hérétiques. Saisissant ce prétexte, Philippe le Bel fit arrêter simultanément tous les Templiers sur leurs propriétés partout en France à l'aube du vendredi 13 Octobre 1307. On pense qu'entre 500 et 600 Chevaliers furent arrêtés. Une campagne de propagande intense fut orchestrée par la Monarchie contre les Templiers, renforcée par les confessions des Chevaliers, obtenues sous la torture..Le Pape Clément V ne s'opposa pas frontalement au Roi mais ordonna des procès devant des commissions éclésiastiques sous l'autorité de l'évêque local. En 1312, à la demande de Philippe Le Bel, Clément V prononca la suppression de l'Ordre des Templiers, avec attribution de leurs biens immobiliers aux Hospitaliers. Le 18 mars 1314 eut lieu à Paris devant Notre Dame le dernier des proçès, au cours duquel quatre hauts dignitaires de l'Ordre, y compris le Maître Jacques de Molay furent jugès et condamnés à la prison à vie. Dans un dernier geste héroïque, Jacques de Molay se rétracta et proclama l'innocence de l'Ordre.Il fut déclaré parjure et brûlé vif, ainsi qu'un autre dignitaire. Cette issue tragique contribua à jeter le discrédit sur la propagande de Philippe le bel et à conférer aux Templiers un statut quasi légendaire en France. Ailleurs en Europe, les Templiers ne furent pas persécutés mais l'Ordre disparut.
Le réseau des établissements templiers en Europe était administré par des sièges régionaux. Les " préceptories" étaient construites de façon austère en rapport avec les voeux de l'Ordre et possédaient souvent une cour quadrilatérale autour de laquelle se trouvait un logis et une chapelle.C'est dans un document de 1217 qu'on trouve la première référence à la " Coëfferie", lorsque le Duc Pierre Mauclerc et son épouse Alix de Bretagne firent don d'une résidence à Messac aux Templiers.Suite à la dissolution de l'Ordre des Templiers en 1312,la" Coëfferie" devint la propriété des Hospitaliers, qui possédaient déjà une commanderie à Carentoir, ou résidait le principal dignitaire régional ( Commandeur). Lorsque, au 16ème siècle, le manoir de Carentoir fut détruit par un incendie, le Commandeur des Hospitaliers fit le choix d'être domiciliè à la "Coëfferie", qui conserva ce statut jusqu'à la Révolution.
Une description de la "Coëfferie" figure dans un document interne des Hospitaliers daté de 1643.On y mentionne la Chapelle dédiée à Saint Jean Baptiste ( Patron des Hospitaliers), qui venait de subir une restauration, en particulier le toit de la nef,dont la charpente, toujours en place aujourd'hui, porte le nom du Commandeur d'alors
On y décrit également le porche, le logis,la cour carrée , la grange et le puits.Autour des bâtiments s'étendaient des vergers,des champs cultivés,des bois de châtaigniers et de chênes,une rivière avec un moulin à grain et un moulin à drap, un vaste étang et des viviers.Des rénovations supplémentaires ont été entreprises au XVIIème siècle, comme en témoignent les dates de 1682 gravées sur la façade du logis et 1668 sur le porche -pigeonnier
La partie la plus ancienne de la "Coëfferie" est constituée par la Chapelle, dont la nef date de l'époque des Templiers, probablement fin 12ème siècle ou tout début 13ème siècle.A l'origine, la charpente en était probablement lambrissée.Du côté sud, un transept a été rajoutè par les Hospitaliers, probablment au 14ème siècle.La charpente du transept est de cette époque de même l'arcade noire et blanche qui relie le transept à la nef. Au dessus de la fenêtre du Choeur, en plein-cintre à jambages de tuffeau chanfreinès, lorsque l'éclairage s'y prête, on peut encore distinguer les traces d'une fresque du Christ assis, découverte sous un enduit en 1970. Selon la tradition orale, un campanile à double cloche surmontait encore la face ouest de la nef au début du 20ème siècle.Deux squelettes placès tête -bêche ont été découverts dans le choeur.
c'est tout que de l'extérieur...
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